vendredi 27 avril 2018

Session de latin vivant, été 2018

LATINITAS MMXVIII
Session de latin vivant, été 2018

QUIS ? Tous ceux qui ont une certaine connaissance du Latin (déclinaisons et conjugaisons bien maîtrisées) sont les bienvenus, même s’ils n’ont jamais parlé latin. Le tout est de vouloir résolument s’y mettre.
QUID ? Une session où tout sera en latin (conférences, ateliers, repas, veillée, récréations, échanges entre les participants). Mais ne vous inquiétez pas : on vous aidera. Ce sera beaucoup plus facile que vous ne pensez.
UBI ? Au Foyer Saint-Thomas (Couvent de la Haye-aux-Bonshommes).
Gare d’accès : Angers.
QUIBUS AUXILIIS ? Ouvrages recommandés pour vous préparer :1) ORBERGLingua Latina, tome I : Familia Romana ;2) DESESSART : Le Latin sans peine (Assimil, ancienne version).
Une liste de vocabulaire usuel vous sera fournie.
CUR ? Parce que le latin est la langue de nos pères (depuis les Gallo-romains), de notre mère (la Sancta Ecclesia Catholica), de nos frères (le français ne se comprend bien que par le latin) et de nos cousins (même en anglais, plus de la moitié des mots viennent du latin). – Or une langue est faite pour être parlée !
QUOMODO ? Des conférences, destinées à tous, alterneront avec des entraînements par groupes de niveaux et des activités récréatives.
QUANDO ? Du mardi 21 août (9 h) au samedi 25 août (18 h).
Pour tout renseignement supplémentaire : Latinitas MMXVIII
Couvent de la Haye-aux-Bonshommes
49240 AVRILLÉ
latinitas.colloquium@gmail.com

Pourquoi parler Latin ?
Objection : Pourquoi parler latin ? Pourquoi se servir d’une langue inconnue ?
Réponse : Parce que, à des dogmes immuables, il faut une langue immuable qui garantisse de toute altération la formulation même de ces dogmes.
Parce que, à une société universelle, il faut une langue universelle qui maintienne, resserre, proclame hautement l’unanimité de la foi et la fraternité universelle de la religion véritable.
Les protestants et tous les ennemis de l’Église catholique lui ont toujours durement reproché le latin. Ils sentent que l’immobilité de cette cuirasse défend merveilleusement de toute altération ces antiques traditions chrétiennes, dont le témoignage les écrase. Ils voudraient briser la forme pour atteindre le fond. L’erreur parle volontiers une langue variable et changeante.
Ce reproche, d’ailleurs, si on l’examine de plus près, n’a aucun fondement. N’y a-t-il pas une foule de personnes qui savent le latin ? La prédication, c’est-à-dire la partie du culte divin qui s’adresse directement aux fidèles, n’est-elle pas en langue vulgaire ? Pour le reste des offices, n’y a-t-il pas un nombre infini de traductions des prières de l’Église ? Quel est le chrétien que la langue mystérieuse de l’autelempêche de suivre l’office ? Certaines cérémonies, certains signaux n’avertissent-ils pas tous les assistants de ce qui se fait et de ce qui se dit ? S’ils sont distraits, n’est-ce pas leur faute ?