vendredi 20 avril 2018

Avril 2018 : Camps de l'abbé Picot

M. l'abbé Chazal nous a fait parvenir ces photos de scènes de la vie apostolique aux Philippines. Que  l'enthousiasme missionnaire des prêtres de cette mission donne aux européens le goût de reconquérir les âmes. 

Tous les ans, le séminaire se transforme en chantier de jeunesse



Pas question d'abandonner ce terrain crucial à l'ennemi.



D'abord, on commence avec les aînés, à partir desquels seront sélectionnés les cadres du camp des plus jeunes, la semaine suivante. Ensuite tout le monde s'enfuit sauf l'abbé Picot et les filles arrivent, encadrées par nos meilleures paroissiennes. Pendant cette semaine, les séminaristes prennent la fuite à l'île adjacente de Bohol et reprennent leurs cours.


Ce système permet d'assurer une meilleure discipline, et les garçons n'ont pas une minute de gâchée.


L'abbé June Mark Ligan, prêtre dans deux ans, Deo volente, donne deux consignes.


La nourriture est plutôt frugale, et le coût du camp est quasi inexistant, si on exclut les frais de transport. Le cadre du séminaire est réellement parfait.















Consignes de nettoyage, distribution des tâches...



Pour les heures les plus sombres du camp, un dortoir digne des heures les plus sombres...




Le coin cuisine de l'hôtellerie prend forme et a été bien utile quand 150 fidèles sont montés pour la Semaine Sainte.



Le point fort du camp est la formation intellectuelle. L'esprit de nos gamins est une tabula rasa, ou presque, parce qu'ils sont tous imprégnés de la culture dégénérée dont la société philippine est saturée aujourd'hui.   Pas de chahut, les cours sont intéressants.


Un futur frère est assis à la droite de l'abbé Ligan.


...et ils sont suivis de jeux dans la campagne et d'autres activités viriles, le tout surmonté par des temps de prière réguliers et fervents.




Pendant que les séminaristes encadrent le déroulement du jeu fixé par l'abbé Picot, celui-ci prend un peu de temps libre, en compagnie de Pepita, qui a exterminé tous les rats du séminaire... elle attend une portée. La chienne Daisy est retournée en ville chez les Coyogues, nos fidèles, et nous cherchons un chihuahua pour la remplacer.



Notre nouveau souci, est la pièce de communauté qui commence à s'épancher dans le vide... elle a été bâtie à la hâte il y a trois ans et les bambous des fondations sont à même le sol et pourrissent à cause de l'humidité. Les autres bâtiments tiennent très bien et dureront longtemps, et nous n'avons pas démarré la construction de la deuxième tour, étant trop occupés ailleurs, et pas encore si nombreux que cela.